Auvergne-Rhône-Alpes tourisme s’engage dans une nouvelle démarche de Responsabilité Sociétale avec le label LUCIE

Le tourisme est interpellé aujourd’hui sur sa raison d’être et son utilité sociale et les actions d’Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme doivent intégrer les défis de notre société (écologie, inclusion, numérique) et la quête de sens qui va avec. Dans une période d’incertitudes et même de contradictions – la conscience environnementale est au plus haut et l’envie de voyager est à son comble – notre responsabilité est de nous interroger sur comment on s’y prend demain pour faire bien notre métier au services des acteurs touristiques de nos territoires, comment concilier la préservation de nos écosystèmes tout en développant leur attractivité.

Cette réflexion porte sur les valeurs de l’ART, et que doivent porter chaque collaborateur. L’engagement d’Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme répond d’ailleurs à un voeu collectif de ses collaborateurs, exprimé lors d’ateliers autour de la fresque du climat en fin d’année dernière.

L’ART lance donc cet été une démarche d’entreprise RSE avec l’ensemble des forces vives de son organisation, en constituant un groupe projet interne. Il s’agit d’une démarche de progrès en même temps qu’un outil de management de l’organisation, soucieux de qualifier et d’assumer collectivement tout le périmètre d’interventions de l’Agence : du tourisme de proximité, inclusif et social au tourisme international, du tourisme à vélo ou de savoir-faire comme du tourisme hivernal. Avec de nouveaux choix qui s’imposent.

Parce que nous voulons éviter tout greenwashing, nous avons fait le choix de nous livrer au regard extérieur d’un organisme indépendant qui viendra vérifier dans le futur la cohérence de notre démarche.

Dans cet esprit, Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme a choisi de travailler avec le label Lucie : un ancrage territorial fort et une vision capable de s’adapter à notre type d’organisation en s’appuyant sur une communauté d’organisations. Ce Label RSE s’adresse à tout type d’organisation, quelle que soit leur forme juridique, leur taille ou leur secteur d’activité. Celle-ci regroupe aujourd’hui environ 1200 membres répartis partout en France ; il est décliné à partir de la norme internationale de référence en matière de RSE, l’ISO 26000.

Depuis 2010, la RSE est définie par cette norme ISO comme « la responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la société et sur l’environnement, se traduisant par un comportement éthique et transparent qui :

  • Contribue au développement durable, y compris à la santé et au bien-être de la société
  • Prend en compte les attentes des parties prenantes
  • Respecte les lois en vigueur tout en étant en cohérence avec les normes internationales de comportement
  • Est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre dans ses relations. »

La norme ISO 26000 n’est pas certifiable : elle n’établit aucune exigence, uniquement des lignes directrices. Dans une vision à 360, la norme ISO 26000 établit 7 grandes thématiques. A chacune d’elles sont associés des domaines d’actions. Les 7 questions centrales sont :

  • Gouvernance de l’organisation
  • Droits de l’Homme
  • Relations et conditions de travail
  • L’environnement
  • Loyauté des pratiques
  • Questions relatives aux consommateurs
  • Communautés et développement local

« On ne va pas tout résoudre avec une démarche RSE : c’est un outil de progrès en même temps que de management pour nos organisations, dans une société où tout s’accélère. Il nous faut accepter collectivement cette part d’inconnu et nous appuyer sur nos valeurs et notre culture » insiste Laurent Cormier, Directeur général.

Et de poursuivre : « Dans la suite logique de la vision que nous avons proclamée dès 2018 pour développer ensemble un tourisme bienveillant, on initie et on crée la dynamique tout en prenant en compte la réalité de notre écosystème et sa maturité, mais aussi notre capacité d’agir, parfois limitée sur certains sujets comme le transport. On va nouer de nouvelles collaborations puisqu’une telle démarche doit impliquer toutes les parties prenantes concernées». Avant de conclure « c’est le début d’une nouvelle aventure humaine et professionnelle ».